« A couper le souffle. » (parutions.com)
« Un roman exigeant, et une vraie réussite » (Psychologies magazine)
Deux femmes sont face à face. L'une parle, l'autre écrit. Jeanne confesse à Laura les traces d'un amour de jeunesse dans lequel tout son être, son corps et son cœur ont été piétinés. À vingt-deux ans, elle a été fascinée par un homme au point de se laisser enfermer dans sa jalousie, sa possessivité et finalement sa violence. Ça parle, ça parle d'amour, ça parle d'amour battu, d'amour rebattu, de la peur d'être toujours condamné à souffrir et de la volonté d'être une femme debout qui croit en elle et son avenir.
« La littérature, c’est ça aussi : Ecchymose d’Anne Monteil-Bauer, aux Éditions À plus d’un titre (2010). » David Marsac
« Le lecteur sort grandi de ce roman vital. » (Silence)
« Un très beau livre choc. » (commentaire fnac)
« A lire absolument… Pour mieux comprendre »
« Un livre magnifique »
« Une belle écriture, intelligente et sensible. » (commentaires amazon)
Deux femmes sont face à face. L'une parle, l'autre écrit. Jeanne confesse à Laura les traces d'un amour de jeunesse dans lequel tout son être, son corps et son cœur ont été piétinés. À vingt-deux ans, elle a été fascinée par un homme au point de se laisser enfermer dans sa jalousie, sa possessivité et finalement sa violence. Ça parle, ça parle d'amour, ça parle d'amour battu, d'amour rebattu, de la peur d'être toujours condamné à souffrir et de la volonté d'être une femme debout qui croit en elle et son avenir.
"Là-bas, à des milliers de kilomètres, un innocent torturé succombait sous une accumulation presque inouïe de souffrances. Il fallait délivrer ce malheureux en même temps que la vérité. La vérité aurait pu attendre, à la rigueur, pas l'homme. " : Léon Blum.
Une traversée poétique inspirée du journal tenu par Alfred Dreyfus durant les cinq années de sa déportation sur l'île du Diable en Guyane. Un récit onirique entêtant pour dire la torture de l'injustice et le courage de celui à qui on refuse le titre de héros.
Editions À plus d'un titre.
« Dans la cour de l’école militaire, ce matin de janvier 1895, le capitaine Dreyfus est dégradé publiquement. « Les insignes jetés dans la boue/l’uniforme lacéré/l’épée brisée, le corps en loques », écrit Anne Monteil-Bauer dans un singulier récit, qui laisse une déflagration inouïe dans nos consciences de lecteurs. Entre poésie et théâtre, à coup de phrases oniriques, butées et fortes, elle nous donne à voir cet homme banal, gris, qui a enduré le martyre sans jamais se poser en victime. »
F.J Phosphore
« Un homme court dans la nuit le long d’une mer muette… ». C’est après être tombée sur le journal de Dreyfus de 1901, récit de sa déportation sur l’île du diable que l’auteur, comédienne et metteur en scène, écrivit cette « traversée poétique ».
Une ode au courage. On s’y laisse emporter d’un seul élan.
Phosphore
«Un livre qui fait prisonnier et qui libère.» (commentaire fnac)
A partir d'une robe créé par Hélène Rigny
« L'instant passé »
Robe : Hélène Rigny
Photographie : Nicolas Adet,
Texte : Anne Monteil-Bauer
2011 : Théâtre de la Jonquière (Paris, 17ème)
Salon René Clément-Bayer (77), prix du comité des fêtes
2010 : Théâtre du Lucernaire (Paris, 6ème)
Galerie Goutte de Terre (Paris,11ème)
Sous le défilé des jours, frémit le temps du rêve et de l’enfance,
Gouttes de poésie déjouant les indigences.
Instants suspendus de la pensée, rêveries.
Sur le champ de bataille du quotidien, une robe inventée ensoleille un instant les gravats, accroche la lumière
L’enfance réitère ses arpèges et flanque dans les crocs de la misère une plume de paon.
Immortalité,
monture des dieux,
victoire de la lumière sur les ténèbres,
joie éternelle,
le paon déploie l’éventail de ses possibles,
crie,
défie la poussière,
s’accroche à la robe, y plante un œil et regarde de l’autre côté du réel,
entrebâille la porte du livre
et plonge.
Essor des pages et du regard,
la tête ailleurs, oui, ensemencée d’un autre monde.
Plis de l’étoffe, sillons secrets des songes, transparence impalpable des désirs, exsudations bouffantes de l’imaginaire, la tête ose et le corps s’envole,
illumine le dénuement,
ouvre les fenêtres.
Il sait la mélancolie,
la décrépitude,
l’abandon et l’errance,
la triste fragilité des matins,
la douleur des réveils, mais
debout,
la poésie en bandoulière,
il brave l’ostentatoire ,
et aux paillettes, et aux dorures des ambassades,
il répond :
Les robes inventées sont plus belles que toutes les autres.
© anne monteil-bauer